TSO Self-Guided Tour
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Bienvenue/instructions (Piste 1)
Bienvenue/instructions
Emplacement – Bureau des services aux mécènes
Bienvenue à la visite autoguidée du Roy Thomson Hall par l’Orchestre symphonique de Toronto (TSO).
Avant de commencer, veuillez prendre une carte de visite sur la table des services aux mécènes pour vous guider à chaque arrêt de la visite.
Il y aura 8 arrêts au cours de cette visite, dispersés autour du Roy Thomson Hall. À chaque arrêt, vous trouverez un code QR correspondant que vous pourrez balayer pour entendre la prochaine partie de la visite.
Nous espérons que vous aimerez en apprendre davantage sur l’histoire et la conception de l’un des espaces d’art vivant les plus emblématiques de Toronto. Bien sûr, pour profiter pleinement de l’expérience et entendre l’histoire du Roy Thomson Hall comme il se doit, nous vous encourageons à vous joindre à nous pour une représentation de l’Orchestre symphonique de Toronto. Après avoir terminé cette visite, veuillez visiter notre table des services aux mécènes, où vous pourrez en savoir plus sur les futures performances de l’Orchestre.
Reconnaissance des terres (Piste 2)
Reconnaissance des terres
Emplacement – Plaque ceinture wampum
Nous reconnaissons que les terres sur lesquelles nous sommes réunis à Toronto font partie du territoire traditionnel de nombreuses nations, dont les Mississaugas de Credit, les Anichinabés, les Ojibwés, les Haudenosaunee et les Wendats, et qu’elles accueillent désormais les peuples des Premières Nations, des Inuits et des Métis.
Nous reconnaissons en outre que cette ville, Toronto, se trouve dans le territoire régi par le traité « Un plat à une cuillère » conclu entre les Anishinabés, les Mississauga et les Haudenosaunee, qui les obligeait à partager le territoire et à protéger la terre, et que les nations et peuples autochtones subséquents, les Européens et tous les nouveaux arrivants ont été invités à ce traité dans un esprit de paix, d’amitié et de respect.
Alors que nous célébrons plus de 100 ans de développement communautaire et de partage du pouvoir de guérison par l’art, nous sommes reconnaissants de vivre et de faire de la musique sur ce territoire.
Le lien entre l’orchestre et la salle (Piste 3)
Le lien entre l’orchestre et la salle
Emplacement – mur des donateurs
Dissipons l’une des idées reçues les plus répandues à notre sujet! L’édifice dans lequel vous vous trouvez s’appelle le Roy Thomson Hall, et c’est là que se produit l’Orchestre symphonique de Toronto, mais il n’appartient pas au TSO.
L’immeuble appartient en fait à The Corporation of Massey Hall and Roy Thomson Hall, un organisme à but non lucratif qui loue ses espaces et présente également ses propres spectacles.
Alors pourquoi les gens croient-ils à tort que le TSO et Roy Thomson Hall sont la même organisation? Peut-être parce que notre histoire commune remonte à bien des années!
Le TSO y a fait sa première à l’ancien Massey Hall il y a plus de 100 ans, et nous y jouons depuis des décennies. Mais avec le temps, l’orchestre et le public ont changé. Accommoder les personnes de toutes mobilités est devenu de plus en plus important, et le besoin d’ascenseurs, de rampes et de sièges accessibles s’est fait sentir.
La solution? La construction d’une toute nouvelle salle de concert, qui deviendra un monument emblématique de Toronto : le Roy Thomson Hall.
La construction de la salle (Piste 4)
La construction de la salle
Emplacement – à déterminer
À la fin des années 1970, l’Orchestre symphonique de Toronto se produisait déjà avec succès au Massey Hall depuis des décennies, mais les besoins de l’orchestre et des membres de notre auditoire changeaient. Le Massey Hall, construit à l’origine en 1894, commençait à se faire vieux. La construction du « nouveau » Massey Hall s’étendit de 1979 à 1982.
Construit sur un terrain de plus de 10 000 m2, le nouveau Massey Hall coûta 45 millions de dollars. Il s’agissait d’une grosse somme d’argent à l’époque, et des donateurs privés aidèrent à lever une partie des fonds. La plus grosse contribution vint de la famille Thomson, qui donna 4,5 millions de dollars en l’honneur de Roy Thomson, propriétaire de journaux et magnat des médias décédé peu de temps avant la construction de la salle. C’est grâce à leur généreux don que le nouveau Massey Hall trouva son nom officiel : le Roy Thomson Hall.
Sur le plan de la conception, c’est à Arthur Erickson, l’un des architectes canadiens les plus réputés au monde, qu’est revenu la construction de la salle. Erickson a consulté de nombreux spécialistes différents au cours des différentes étapes de planification. Par exemple, un spécialiste orthopédique a offert ses conseils sur la conception des chaises de l’auditorium. Même les musiciens ont eu leur mot à dire! Itzhak Perlman, violoniste de renommée mondiale qui a joué dans 75 concerts avec le TSO, a été consulté sur l’accessibilité, aidant le Roy Thomson Hall à être en avance sur son temps. Aujourd’hui, c’est l’une des rares salles de concert au monde dont les coulisses ne comportent aucune marche.
la vision d’Arthur Erickson (Piste 5)
la vision d’Arthur Erickson
Emplacement – escalier principal
Lorsqu’Arthur Erickson a conçu l’architecture du Roy Thomson Hall, son objectif était de créer un espace théâtral qui ne ressemblait pas à un théâtre traditionnel.
Vous vous souviendrez qu’en entrant, au lieu d’arriver dans un espace rectangulaire général, vous avez été guidé soit vers la gauche, soit vers la droite. Le Roy Thomson Hall est aménagé dans une forme circulaire, entrecoupée d’espaces de rassemblement pour créer un flux naturel pour la circulation dans le bâtiment.
Le grand escalier représente un autre exemple de conception non conventionnelle. Dans un théâtre traditionnel, vous verriez un escalier comme celui-ci à la porte d’entrée. Or, Erickson a placé le grand escalier à l’arrière du bâtiment, aussi loin que possible de l’entrée. Il l’a fait pour remettre en question nos attentes et encourager les gens à parcourir l’espace pour arriver à leur destination.
Comme l’architecture vous oblige à vous promener, vous découvrez le bâtiment et les autres membres du public avant de vous rendre à votre siège. Erickson pensait que venir au concert n’était pas seulement une question de musique, mais également une expérience complète : s’arrêter et commander un verre, discuter avec des amis, rencontrer de nouvelles personnes. Il voulait que vous expérimentiez le bâtiment lui-même comme une forme d’art, un supplément à l’art sur scène.
Erickson envisageait ce bâtiment pour le présent et l’avenir, et il a donc choisi d’utiliser des matériaux qui repoussaient les limites de l’architecture de l’époque : le verre, l’acier et le béton. Erickson a dit un jour que le béton était le marbre de notre temps.
Que vous soyez d’accord avec la vision artistique d’Erickson ou non, une chose est certaine : le Roy Thomson Hall est depuis devenu l’un des édifices les plus célèbres de Toronto.
Regarder vers l’extérieur, regarder vers l’intérieur (Piste 6)
Regarder vers l’extérieur, regarder vers l’intérieur
Emplacement – Mezzanine
Prenez un moment maintenant pour regarder autour de l’entrée.
Commençons par regarder l’extérieur. Que remarquez-vous lorsque vous regardez dehors?
Peu importe où vous vous trouvez dans l’entrée, vous verrez une partie du quartier. C’est précisément pour cette raison que l’architecte Arthur Erickson a encerclé le Roy Thomson Hall de murs de verre. La fenêtre est censée être une murale, mais c’est une murale vivante, un paysage qui change avec le temps. Lorsque le Roy Thomson Hall a été construit, cette murale vivante incluait une vue sur la ville, sur la campagne, sur la zone industrielle et sur le lac. Aujourd’hui, nous pouvons voir et apprécier la variété éclectique de l’architecture de Toronto.
Si vous regardez le Roy Thomson Hall depuis l’extérieur, un effet similaire se produit. La ville de Toronto se reflète sur les panneaux de verre de façons uniques, selon l’endroit d’où vous regardez. Dans l’ensemble, la grande structure en verre permet à la salle d’être illuminée pendant la journée, et de briller de mille feux la nuit.
Maintenant, retournez-vous et regardez les miroirs. Que remarquez-vous?
Voyez-vous comment les miroirs « introduisent l’extérieur »? La façon dont les bâtiments voisins sont reflétés dans les miroirs, les amenant ainsi à l’intérieur de la salle? Vous pouvez voir tout autant à l’intérieur du bâtiment qu’à l’extérieur.
Vous verrez également votre reflet dans le miroir, et deviendrez ainsi une partie du paysage, tout comme les bâtiments extérieurs de la ville deviennent une partie de l’intérieur du Roy Thomson Hall.
Le public apporte une touche de couleur (Piste 7)
Le public apporte une touche de couleur
Emplacement – balcon
Prenons un instant pour réfléchir à la conception du bâtiment.
Quels mots utiliseriez-vous pour décrire les couleurs qui vous entourent? Que vous font-elles ressentir?
Si vous avez décrit la palette de couleurs comme grise, neutre ou monochromatique, alors vous avez absolument raison. L’architecte Arthur Erickson a délibérément évité d’utiliser des couleurs. Son intention était de créer un environnement serein, calme et apaisé, un environnement qui n’attirerait pas l’attention.
Il s’attendait plutôt à ce que le public apporte la couleur dans le bâtiment. Il envisageait le Roy Thomson Hall comme un espace où tout le monde serait habillé et « exposé » comme une œuvre d’art. En mettant l’accent sur le public et non le lieu, l’expérience devient communautaire.
Cette palette de couleurs se retrouve partout à l’intérieur du bâtiment, même dans les coulisses. Par exemple, lorsque vous vous asseyez dans l’auditorium, vous remarquerez que votre siège est beige... La meilleure manière de mettre en valeur les riches couleurs que vous apportez dans la salle!
L’auditorium et l’orgue (Piste 8)
L’auditorium et l’orgue
Emplacement – à l’intérieur de l’auditorium depuis le balcon
Si vous deviez deviner laquelle entre une pièce circulaire ou une pièce rectangulaire offre la meilleure acoustique, quel serait votre choix?
Si vous avez répondu une pièce rectangulaire, vous avez raison! Certaines des salles de concert les plus célèbres au monde sont rectangulaires.
Cependant, comme vous le savez maintenant, le Roy Thomson Hall a été construit comme une salle de concert non conventionnelle. Malheureusement, cela a également conduit à un son non conventionnel. Les musiciens et le public s’en sont plaint pendant des années! Une rénovation de 20 millions de dollars a été réalisée durant six mois en 2002 afin d’ajuster l’acoustique. Les rénovations ont fait de la pièce circulaire un rectangle, sa forme originelle.
Toutes les surfaces en bois que vous voyez maintenant ont été ajoutées depuis. Le bois est l’une des meilleures surfaces pour la musique d’orchestre, car il aide à créer une résonance dans la salle. Gardez à l’esprit qu’il n’y avait pas de bois dans ce bâtiment quand il a ouvert : comme l’entrée, tout y était en béton.
À l’origine, il y avait 1 000 000 pi3 d’espace dans les parties supérieures de l’auditorium. Les rénovations ont réduit ce volume de 14 % en ajoutant des cloisons en bois au-dessus du béton. Au total, 23 cloisons sont recouvertes de placage d’érable.
Le placage d’érable a été sablé, de sorte qu’il ne soit pas complètement lisse. Lorsque les ondes sonores frappent le bois, la texture plus rugueuse aide à amortir le son et à le prolonger. Si le bois est lisse, les ondes sonores le frappent différemment et le son se dissipe plus rapidement.
Deux auvents acoustiques ont également été ajoutés. Ce sont les énormes formes circulaires que vous voyez suspendues au-dessus de la scène. La plus grande pèse 38 tonnes et contient tout l’équipement sonore et lumineux de la scène. Le plus petit auvent ne pèse que 10,5 tonnes.
Les auvents sont mobiles : ils peuvent être abaissés jusqu’à la hauteur de la scène afin que les techniciens puissent remplacer ou ajuster l’éclairage et les microphones. En fonction de ce que joue l’orchestre, la hauteur des auvents peut être ajustée. Par exemple, un quatuor ne va pas créer autant de volume qu’un orchestre de cent musiciens, de sorte que nous pouvons réduire la pièce afin que le son ne se perde pas dans l’espace.
La pièce maîtresse de l’auditorium est l’orgue à tuyaux, construit par Gabriel Kney, de London, en Ontario. Cet orgue vaut plus de 650 000 $. La construction et l’installation de cet instrument unique ont pris plus de 20 000 heures. Vous auriez pu écouter l’intégralité des œuvres de J.S. Bach plus d’une centaine de fois durant cette période! (Certains aiment vraiment Bach!)
L’orgue a quatre pédales manuelles, un pédalier, 71 jeux et 5 207 tuyaux. Il y possède deux consoles : le clavier fixe de la galerie et un clavier électronique mobile pour une utilisation sur la scène.
Cela a été l’un des derniers orgues mécaniques à grande échelle construits dans le monde, ce qui signifie qu’il existe une connexion physique entre les clés et les tuyaux. Lorsque vous appuyez sur les touches de la console supérieure, vous ouvrez et fermez réellement les soupapes des tuyaux. La plupart des orgues construits après 1982 ont désormais des connexions électroniques. L’orgue transforme ainsi l’ensemble de l’auditorium en instrument. La résonnance du son dans l’espace est une caractéristique primordiale de l’orgue lui-même. Il est rare de l’entendre, donc si le TSO donne un concert avec l’orgue, vous devriez venir juste pour ça!
Isolation acoustique (Piste 9)
Isolation acoustique
Emplacement – zone de « verrouillage » du son
En vous frayant un chemin dans le Roy Thomson Hall, portez attention aux sons qui vous entourent. Écoutez attentivement.
Dans l’entrée, vous pouvez probablement entendre les bruits de la ville. C’est parce que les murs de verre de l’entrée ne sont pas une bonne barrière sonore. Cependant, entrez dans l’auditorium, et vous n’entendrez pratiquement rien du monde extérieur. Comment pensez-vous que cette insonorisation a été réalisée?
La formidable réponse est que le Roy Thomson Hall est en fait composé de deux bâtiments différents, un bâtiment à l’intérieur d’un bâtiment, et que chacun a ses propres fondations. Dans l’entrée, caché derrière les miroirs, un vide sépare les deux structures. Cette double paroi isolante empêche le son extérieur d’atteindre l’auditorium.
Il n’y a qu’un seul endroit où les bâtiments intérieurs et extérieurs se rencontrent, et c’est à l’intérieur des tunnels de « verrouillage » du son. La prochaine fois que vous les traverserez, voyez si vous remarquez comment les niveaux sonores augmentent ou diminuent lorsque vous entrez et sortez!